Ici, ne sont que des maux, des doutes aussi...
Les jolies choses, les éclats de rire, les joies, je les garde précieusement, égoïstement, au fond de moi, comme un trésor que l'on préserve du temps....
Ici ? Un simple exutoire... Des bouts de vies, des bouts d'envies, des cris d'écrits, des peines... Au fil de mes jours... Au fil de mes émotions...
A toi qui liras ces lignes, j'ai juste besoin de hurler parfois... Mais je vais bien ne t'en fais pas...

IsabelleC.

vendredi 23 mars 2012

Respects aux Hommes en Noir

Réponse de Marc Louboutin à une lectrice, journaliste, qui insiste et ironise sur l'opération du Raid "devant des caméras"...

"on veut comprendre ce que font les gens que l'on paie pour nous protéger et maintenir l'ordre avec notre argent, vraiment on veut comprendre... expliquez-nous..."
Mais Delphine vous êtres dans l'envie de compréhension instantanée sans vous être apparemment jamais posé la question avant. Vous êtes journaliste et pourtant vous avez négligé, justement, les explications que l'on vous a offertes depuis des années. Que voulez vous savoir ou plutôt ne pas savoir, pour justement continuer à polémiquer ?
Vous êtes de ceux qui auraient préféré "trouver plus pro" qu'on le neutralise dans la rue et pas dans un milieu fermé au risque de dommages collatéraux chez des civils ?
Vous pensez que ce genre de profil se rend avec la formule magique "Menottes-police-prison" ?
Vous n'appréhendez pas qu'un terroriste, comme un braqueur ou un dealer enfouraillé, vit dans une paranoïa perpétuelle et qu'une interpellation en milieu ouvert, pour peu que le dispositif soit repéré, peut avoir des conséquences bien plus terribles ?
Que le "score" mortel de ce jeune homme était déjà miraculeusement faible malgré l'émotion immense après la tuerie de l'école parce que son arme initiale, un pistolet-mitrailleur compact s'était enrayé et qu'il n'a utilisé finalement "que" son option de rechange ?
Que connaissez vous à la violence Delphine, en dehors de vos discussions apéritives ou des séries télévisées ?
Qu'avez vous comme notion de la dangerosité d'un individu déterminé et armé ? Le simple réflexe de dire que la vie même la sienne est plus importante que tout ? Que savez-vous de l'odeur mélangée de sang et de merde des victimes de mort violente de ce genre de barjot quand vous venez faire les constatations ?
Penseriez vous avoir, avec votre petite voie toute douce, réussit à convaincre ce type de se rendre là ou les négociateurs du Raid, longuement formés à l'exercice sont tombés face à un mur de raisonnement ?
Qu'imaginez vous de ce que représente la fouille d'un appartement dans lequel se trouve un dingue qui n'hésitera pas une seconde à vous abattre, parce que lui, aucune bonne conscience collective lui demande de vous épargner ?
Le type d'opération, de type militaire, à la différence que la neutralisation létale doit rester le dernier recours, ne se passe pas comme dans un film. Ni justement comme une opération des forces spéciales ou le "nettoyage" des lieux peut-être systématique puisque se foutant de la préservation de la vie du retranché.
Tout cela pour vous est une vue de l'esprit.
Les donneurs de leçons, totalement incultes en la matière me font rire.
"On aurait dû envoyer des gaz !". Que savez vous de cette possibilité dans le cas présent ? Cela aurait il été efficace avec un homme retranché dans une salle de bain peut-être équipée d'une vmc, à part limiter l'action des policiers intervenants avec un équipement supplémentaire de filtration de l'air ?
Imaginez vous ce que peut-être le vécu, même d'hommes et de femmes entrainés, dans un enclos clos et réduit quand un de vos collègues tombe et que vous êtes pris sous le feu ? Vous êtes vous déjà fait tirer dessus ? Entendu râler et geindre un de vos co-équipiers parce qu'il en a pris une ?
Pensez vous qu'il soit jouissif, comme tout les bobolutionnaires en sont persuadés, d'avoir à abattre un homme ?
Savez vous la peur terrible tapie à force d'entraînement au fond de vous même, mais toujours présente, quand vous devez aller au contact d'une personne prête sans état d'âme à vous tuer, ou comme cela pouvait être le cas, susceptible de se faire sauter avec vous, ne serait-ce qu'à l'aide d'une simple grenade ?
Il faut en être passé par là pour appréhender tout ce que ce genre d'exercice comporte comme risques, comme impondérables, et que cela n'est jamais une science exacte.
Alors plutôt qu'ergoter pour savoir où passe l'argent de vos impôts dans l'utilisation des hommes qui vous protègent, ré-écoutez à nouveau cette fusillade de presque cinq minutes. Imaginez vous que les hommes du Raid était alors sous les balles à votre place, pour que ce type n'ait plus jamais le loisir de s'en prendre à des victimes innocentes ou des enfants, ou à vous peut-être s'il s'était mis en situation d'un nouveau carnage dans un lieu public pour marquer l'opinion et se prendre pour un martyr indispensable et implacable.
Ayez une pensée pour les cinq policiers blessés qui se sont sacrifiés, le mot n'est pas vain, pour vous protéger justement. ET pour tous les autres qui resteront marqués à vie de cette opération, cela s’appelle le choc post-traumatique et même l’entraînement le plus abouti et les soutiens psychologiques a postériori n'empêchent pas les effets qui peuvent ressurgir des années plus tard.
Cela, vous ne le vivrez jamais. Vous n'en aurez jamais conscience, ni aucune culture, comme la plupart des citoyens. Et c'est heureux.
Et c'est exactement pour cela, exactement, que la police est là, au delà des unités spécialisées. Pour vous préserver de toute cette horreur, de cette merde réservée au travail quotidien des flics, même le plus modeste dans son car Police Secours.
Alors, un peu de reconnaissance, parfois, ne ferait pas de mal. Parce qu'à force, le souci systématique de la mise en cause des forces de sécurité publique, par ceux là même qui sont, grâce à eux, dans leur tranquillité tellement parfaite qu'ils doivent la pimenter avec des polémiques inutiles mais tellement "excitantes", fini par avoir, et c'est le cas dans cette affaire, une indécence rare. Et méprisante pour ceux qui sont prêts à se sacrifier chaque jour, sans ne plus attendre aucune reconnaissance, mais justement le genre de propos que vous tenez....
Profitez de ne rien connaître de cette violence, mais au moins, s'il vous plaît, même si personne ne vous demande de "merci", ayez la pudeur de ne pas tenter de salir en permanence ceux qui qui vous tiennent loin de ces traumatismes et font en sorte que votre vie reste, finalement, un havre de paix et de sécurité...
Marc Louboutin
 
 
 

mercredi 7 mars 2012

Ne m'oublie pas




La Grande Sophie 'Ne m'oublie pas'

Ce lundi 5 novembre 2012
Patron, ce soir un déclic : cette chanson pourrait avoir été écrite pour vous, vous et cette passion qui vous a fait vibrer durant plus de 30 ans...Vous pourriez l'avoir écrite pour elle, cette Police à laquelle vous avez cru si fort...
IsabelleC.