"Naissance du vide" Isabelle Szlatcha
Ce titre résonne en moi, mais je ne sais pas comment le dire
Ce vide que je croyais si loin derrière moi me revient, avec le départ de Berlin, et Lui qui s'échappe, qui m'échappe, que je n’arrive plus à retenir
Ce vide qui m’effraie, me terrorise, me panique
Ce vide, ce vertige qui nous happe, qui nous aspire
Ce vide que je m’empresse de remplir de larmes pour qu’il soit moins vide, des larmes des larmes vite des larmes !!!!
Alors je me précipite là où ça fait mal, là où ça brûle !
Là où ça brûle, mais là aussi où ça réchauffe…
Là où je me laisse prendre ce que j’ai de plus précieux : ma sensibilité, mes envies, mes rêves, mes émotions, tout ce qui fait Moi…
Comme ça je pleure, et les larmes remplissent le vide… et je me précipite là où ça fait mal… et je pleure… et je me réchauffe parce que je me brûle… et j’ai mal… et je pleure… et je remplis ce vide de souffrances… et je pleure… et j'ai mal… et je me noie dans mes larmes… je me noie dans le tourbillon de ce vide… je ne respire plus, je ne peux plus
2 commentaires:
Comme tes mots me touchent sous cette toile......merci.
Je les avais écris il y a 3 ans...
Et aujourd'hui, après ce "soir de juin", après ces souvenirs sortis de leur boîte, ils sont toujours vrais, même s'ils sont un peu moins forts...
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