14 décembre 2001 - 14 mars 2017
Tu me manques, si tu savais...
Mes vies dévient...
Ici, ne sont que des maux, des doutes aussi...
Les jolies choses, les éclats de rire, les joies, je les garde précieusement, égoïstement, au fond de moi, comme un trésor que l'on préserve du temps....
Ici ? Un simple exutoire... Des bouts de vies, des bouts d'envies, des cris d'écrits, des peines... Au fil de mes jours... Au fil de mes émotions...
A toi qui liras ces lignes, j'ai juste besoin de hurler parfois... Mais je vais bien ne t'en fais pas...
IsabelleC.
Les jolies choses, les éclats de rire, les joies, je les garde précieusement, égoïstement, au fond de moi, comme un trésor que l'on préserve du temps....
Ici ? Un simple exutoire... Des bouts de vies, des bouts d'envies, des cris d'écrits, des peines... Au fil de mes jours... Au fil de mes émotions...
A toi qui liras ces lignes, j'ai juste besoin de hurler parfois... Mais je vais bien ne t'en fais pas...
IsabelleC.
mardi 7 novembre 2017
Lettre à toi, Shipee, Ma compagnonne
Ma Shipee,
Il y aura 15 ans ce matin, tu étais avec ton frère 🐶🐶 dans une cage, en attente de nouvelles familles, au marché aux chiens place Carnot. Vous étiez minuscules tous les deux, du haut de vos 2 mois.
Il y aura 15 ans ce matin, je me suis réveillée déprimée parce que j'allais avoir 30 ans 3 ans plus tard. N'importe quoi ! 😬
Mais du coup, il y aura 15 ans dans la matinée, je suis allée à ce marché aux chiens, avec la ferme intention de rentrer seule. Non. Pas d'animal dans ma vie. Ça non.
C'était sans compter tes yeux déjà si grands que tu as vissés dans les miens. Tu ne comprenais rien de ce qu'il se passait. Et c'était bien normal. Cette cage si petite, tous ces gens qui passaient, qui s'arrêtaient, et qui repartaient. Du haut de tes deux mois, c'était bien incompréhensible. 😕
Et puis ton frère est parti. Tu l'as regardé s'envoler dans les bras d'une dame. Et je passais devant toi juste à ce moment pour la troisième fois. Tu m'avais déjà regardée à mes deux premiers passages devant cette cage où tu étais exposée (bouh que je déteste ça, cette idée de brandir des êtres vivants de cette façon... ça me rappelle l'esclavage... mais stop, je m'égare.) Donc on s'était déjà "vues" lors mes deux premiers passages et j'avais résisté. Puisque je ne voulais pas d'animal dans ma vie. Et puis tu as vu ton frère partir, tu étais apeurée, et tu as vissé tes yeux dans les miens. Avec tellement de tristesse, d'incompréhension, de peurs, du haut de tes 2 mois...
Alors à cette seconde même, tu m'as envahie. Les yeux, le coeur, la vie💘... Je me suis approchée de toi, on a parlé un peu toi et moi, toi avec tes yeux, ta langue et ta truffe, et moi avec mes yeux aussi et ma voix la plus douce possible. Et je t'ai prise dans mes bras... Enfin plutôt sur mon bras, tu étais tellement petitounette. Et là commençaient vraiment nos 15 années ensemble, côte à côte... 💞
Et vint tout de suite la question : quel nom te choisir ? Tu étais de 2001, donc une année en S. Et je cherchais sans rien trouver qui ne me plaise. Et tandis que je te portais sur mon bras gauche et que je réglais les détails administratifs de ton adoption avec l'éleveur, un petit garçon s'est approché et m'a demandé :
- c'est une fille ou un garçon ?
Et je lui ai répondu :
- c'est une fille
Et là il s'est retourné vers sa maman et s'est exclamé :
- ohhh maman ! si c'était la mienne, je l'appellerais Chipie parce qu'elle a vraiment une tête de chipie !
J'ai trouvé ce petit bonhomme tellement mignon, et sa réflexion venait vraiment du fond de son coeur, alors je lui ai dit :
- alors d'accord, elle s'appellera chipie.
J'ai mis un S au début et j'ai "anglicisé" l'orthographe, et voilà comment tu as été baptisée Shipee. Et durant toutes ces 15 années passées à tes côtés, je sais que c'est le seul prénom qui pouvait t'aller. 😘
Pour rentrer à la maison, dans ton nouveau "chez-nous", et t'acheter tout le nécessaire, comme je n'avais rien pour te porter, je t'ai glissée dans la grande poche de mon manteau. Seuls ta petite tête et le bout de tes deux pattes avant dépassaient. C'était trop mignon...
Voilà ma puce, la toute première heure de notre longue histoire. Pour moi, ma plus belle histoire d'Amour. Tu m'as portée toutes ces années, tu m'as sauvé la vie, on a grandit ensemble. On a appris ensemble aussi... J'espère que j'ai été à la hauteur avec toi, que j'ai été à ta hauteur. Que tu ne regrettes en rien de m'avoir regardée avec un peu trop d'insistance il y aura 15 ans dans la matinée.
Shipee, tu sais quoi ? JE T'❤IME...
Il y aura 15 ans ce matin, tu étais avec ton frère 🐶🐶 dans une cage, en attente de nouvelles familles, au marché aux chiens place Carnot. Vous étiez minuscules tous les deux, du haut de vos 2 mois.
Il y aura 15 ans ce matin, je me suis réveillée déprimée parce que j'allais avoir 30 ans 3 ans plus tard. N'importe quoi ! 😬
Mais du coup, il y aura 15 ans dans la matinée, je suis allée à ce marché aux chiens, avec la ferme intention de rentrer seule. Non. Pas d'animal dans ma vie. Ça non.
C'était sans compter tes yeux déjà si grands que tu as vissés dans les miens. Tu ne comprenais rien de ce qu'il se passait. Et c'était bien normal. Cette cage si petite, tous ces gens qui passaient, qui s'arrêtaient, et qui repartaient. Du haut de tes deux mois, c'était bien incompréhensible. 😕
Et puis ton frère est parti. Tu l'as regardé s'envoler dans les bras d'une dame. Et je passais devant toi juste à ce moment pour la troisième fois. Tu m'avais déjà regardée à mes deux premiers passages devant cette cage où tu étais exposée (bouh que je déteste ça, cette idée de brandir des êtres vivants de cette façon... ça me rappelle l'esclavage... mais stop, je m'égare.) Donc on s'était déjà "vues" lors mes deux premiers passages et j'avais résisté. Puisque je ne voulais pas d'animal dans ma vie. Et puis tu as vu ton frère partir, tu étais apeurée, et tu as vissé tes yeux dans les miens. Avec tellement de tristesse, d'incompréhension, de peurs, du haut de tes 2 mois...
Alors à cette seconde même, tu m'as envahie. Les yeux, le coeur, la vie💘... Je me suis approchée de toi, on a parlé un peu toi et moi, toi avec tes yeux, ta langue et ta truffe, et moi avec mes yeux aussi et ma voix la plus douce possible. Et je t'ai prise dans mes bras... Enfin plutôt sur mon bras, tu étais tellement petitounette. Et là commençaient vraiment nos 15 années ensemble, côte à côte... 💞
Et vint tout de suite la question : quel nom te choisir ? Tu étais de 2001, donc une année en S. Et je cherchais sans rien trouver qui ne me plaise. Et tandis que je te portais sur mon bras gauche et que je réglais les détails administratifs de ton adoption avec l'éleveur, un petit garçon s'est approché et m'a demandé :
- c'est une fille ou un garçon ?
Et je lui ai répondu :
- c'est une fille
Et là il s'est retourné vers sa maman et s'est exclamé :
- ohhh maman ! si c'était la mienne, je l'appellerais Chipie parce qu'elle a vraiment une tête de chipie !
J'ai trouvé ce petit bonhomme tellement mignon, et sa réflexion venait vraiment du fond de son coeur, alors je lui ai dit :
- alors d'accord, elle s'appellera chipie.
J'ai mis un S au début et j'ai "anglicisé" l'orthographe, et voilà comment tu as été baptisée Shipee. Et durant toutes ces 15 années passées à tes côtés, je sais que c'est le seul prénom qui pouvait t'aller. 😘
Pour rentrer à la maison, dans ton nouveau "chez-nous", et t'acheter tout le nécessaire, comme je n'avais rien pour te porter, je t'ai glissée dans la grande poche de mon manteau. Seuls ta petite tête et le bout de tes deux pattes avant dépassaient. C'était trop mignon...
Voilà ma puce, la toute première heure de notre longue histoire. Pour moi, ma plus belle histoire d'Amour. Tu m'as portée toutes ces années, tu m'as sauvé la vie, on a grandit ensemble. On a appris ensemble aussi... J'espère que j'ai été à la hauteur avec toi, que j'ai été à ta hauteur. Que tu ne regrettes en rien de m'avoir regardée avec un peu trop d'insistance il y aura 15 ans dans la matinée.
Shipee, tu sais quoi ? JE T'❤IME...
lundi 6 avril 2015
samedi 7 juin 2014
6 juin 1944
L'Histoire se mêle à mon histoire... Ou l'inverse?
Hier, on célébrait les 70 ans du D.Day, ce grand jour de notre Histoire, l'opération Overlord, qui a permis la Libération de notre pays. Ce grand jour où tous ces hommes nous ont offert notre Liberté, parfois au prix de leur vie.
Hier, je "célébrais" les 70 ans du plus grand absent de mon histoire, ce "lord over" qui m'a donné la vie, certainement pas au prix de la sienne. Et qui m'empêche de me sentir libre tellement sa quasi-inexistence dans son plus grand rôle me prend trop de place...
Les émotions se mélangent... Et ne sont plus si terribles finalement pour lui, mais si fortes pour tous ces courageux Honorés hier.
Juste un peu de culpabilité d'être touchée par eux et plus vraiment par lui... Un semblant de tristesse de le savoir sans doutes seul, ce jour pourtant glorifié par le Monde entier... Et paradoxalement je m'en fiche un peu quand même...
Et encore beaucoup de colère pourtant... Par habitude peut-être...
Mon père... Ces héros... J'aime pas le 6 juin...
Hier, on célébrait les 70 ans du D.Day, ce grand jour de notre Histoire, l'opération Overlord, qui a permis la Libération de notre pays. Ce grand jour où tous ces hommes nous ont offert notre Liberté, parfois au prix de leur vie.
Hier, je "célébrais" les 70 ans du plus grand absent de mon histoire, ce "lord over" qui m'a donné la vie, certainement pas au prix de la sienne. Et qui m'empêche de me sentir libre tellement sa quasi-inexistence dans son plus grand rôle me prend trop de place...
Les émotions se mélangent... Et ne sont plus si terribles finalement pour lui, mais si fortes pour tous ces courageux Honorés hier.
Juste un peu de culpabilité d'être touchée par eux et plus vraiment par lui... Un semblant de tristesse de le savoir sans doutes seul, ce jour pourtant glorifié par le Monde entier... Et paradoxalement je m'en fiche un peu quand même...
Et encore beaucoup de colère pourtant... Par habitude peut-être...
Mon père... Ces héros... J'aime pas le 6 juin...
IsabelleC. à l'Absent
dimanche 12 janvier 2014
Indian Palace
"Le
seul véritable échec c'est de ne rien tenter, et le succès se mesure à
notre capacité à surmonter la déception.(...)
Chaque matin nous nous
levons, et nous faisons de notre mieux, c'est la seule chose qui
compte."
"Celui
qui ne risque rien, ne fait jamais rien et n'arrive jamais à rien. La
seule chose dont on peut être sûr, c'est que l'avenir nous surprendra.
Mais peut-être que ce que l'on redoute, c'est de refaire les mêmes
erreurs? Alors nous devons nous réjouir du changement."
"En Inde, on a un dicton qui dit "à la fin de l'histoire, tout finit par s'arranger"...
Donc si tout n'est pas arrangé, c'est qu'on n'est pas à la fin de l'histoire..."
Extraits du film "Indian Palace"
Ensemble
Zoée et IggyPop
Herbie vous a laissé sa place...
Vous êtes avec moi depuis vos deux mois,
le jour de l'été 2013...
dimanche 8 décembre 2013
L'homme
"L'homme est la seule créature à avoir la queue devant, et à courir derrière."
Franz-Olivier Giesber
lundi 2 décembre 2013
D'autres mots...
"On n'est jamais aimé pour ce qu'on voudrait mais l'important c'est d'être aimé !"
"Souviens-toi quand tu n'as plus rien à offrir qu'il te reste ton sourire pour rendre heureux et ton coeur
pour aimer !"
"Ce qui se trouve derrière ou devant nous n'a que peu d'importance comparé à ce qui se trouve en nous."
"Impose ta chance, serre ton bonheur et va vers ton risque. A te regarder ils s'habitueront."
Maurice Béjart
"Souviens-toi quand tu n'as plus rien à offrir qu'il te reste ton sourire pour rendre heureux et ton coeur
pour aimer !"
Poème Perse
Ralph Waldo Emerson
René Char
mardi 18 juin 2013
Herbie
Herbie
31 mars 2012 - 17 juin 2013
Herbie,
je viens d'aller te dire au revoir
tu "dors" sur le dos, comme à ton habitude...
je crois que c'est dans la philosophie tibétaine qu'il est dit qu'un chat arrive chez un humain pour accomplir une mission, et repart une fois celle-ci terminée...
j'aime cette croyance et me dis que c'est à moi de marcher toute seule, maintenant que tu m'as "lâché la main"...
tu as été un chat vraiment formidable... un peu p'tit con parfois, mais tellement drôle avec ton p'tit carafon de cochon et aussi tous tes ronrons et tes mious qui disaient "hey j'ai faim" ou alors quand tu "papotais" avec moi...
belles futures vies à toi mon Chat... combien t'en reste-t-il sur les 7 du départ de ta Vie de Chat ?
des caresses et des bisous doux mon loulouchat
dors paisiblement
IsabelleC.
lundi 17 juin 2013
A mon ami
" Dans mes jours de malheur, Alfred, seul entre mille,
Tu m'es resté fidèle où tant d'autres m'ont fui.
Le bonheur m'a prêté plus d'un lien fragile ;
Mais c'est l'adversité qui m'a fait un ami.
" C'est ainsi que les fleurs sur les coteaux fertiles
Étalent au soleil leur vulgaire trésor ;
Mais c'est au sein des nuits, sous des rochers stériles,
Que fouille le mineur qui cherche un rayon d'or.
" C'est ainsi que les mers calmes et sans orages
Peuvent d'un flot d'azur bercer le voyageur ;
Mais c'est le vent du nord, c'est le vent des naufrages
Qui jette sur la rive une perle au pêcheur.
" Maintenant Dieu me garde ! Où vais-je ? Eh ! que m'importe ?
Quels que soient mes destins, je dis comme Byron :
"L’Océan peut gronder, il faudra qu'il me porte."
Si mon coursier s'abat, j'y mettrai l'éperon.
" Mais du moins j'aurai pu, frère, quoi qu'il m'arrive,
De mon cachet de deuil sceller notre amitié,
Et, que demain je meure ou que demain je vive,
Pendant que mon cœur bat, t'en donner la moitié. "
Tu m'es resté fidèle où tant d'autres m'ont fui.
Le bonheur m'a prêté plus d'un lien fragile ;
Mais c'est l'adversité qui m'a fait un ami.
" C'est ainsi que les fleurs sur les coteaux fertiles
Étalent au soleil leur vulgaire trésor ;
Mais c'est au sein des nuits, sous des rochers stériles,
Que fouille le mineur qui cherche un rayon d'or.
" C'est ainsi que les mers calmes et sans orages
Peuvent d'un flot d'azur bercer le voyageur ;
Mais c'est le vent du nord, c'est le vent des naufrages
Qui jette sur la rive une perle au pêcheur.
" Maintenant Dieu me garde ! Où vais-je ? Eh ! que m'importe ?
Quels que soient mes destins, je dis comme Byron :
"L’Océan peut gronder, il faudra qu'il me porte."
Si mon coursier s'abat, j'y mettrai l'éperon.
" Mais du moins j'aurai pu, frère, quoi qu'il m'arrive,
De mon cachet de deuil sceller notre amitié,
Et, que demain je meure ou que demain je vive,
Pendant que mon cœur bat, t'en donner la moitié. "
Alfred de Musset
mardi 4 juin 2013
mardi 28 mai 2013
lundi 27 mai 2013
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